Cet article est la version française datant le 3 mai 2021. J’essaie d’expérimenter avec les écrits en français aussi.
Le souci avec la plupart d’entre nous est que nous pensons absolument tout savoir. Cela m’est arrivé aussi, plusieurs fois, à maintes reprises.
Dès mes 18 ans, je me suis dit que j’ai connaissance de tout et que je suis capable de tout. J’étais gonflé et stupide parce que j’avais arrêté d’apprendre et grandir intellectuellement. Avec mon ego gonflé, je pensais pouvoir aborder tous les sujets possibles. Malgré cela, dans ma solitude j’étais malheureux, maussade et irrité parce qu’il n’y avait que la poursuite des activités matérielles. J’étais frustré parce que je pensais tout savoir, et si quelqu’un disait quelque chose au delà de mes connaissances, cela me blessait où ça me faisait le plus mal (mon ego). Même l’eau, la norme en matière de pureté, sent le pourri lorsqu’elle stagne. Alors qui suis-je pour croire que je connais tout?
J’ai découvert Om Swami en étudiant “L’ancienne science des mantras”. La première page m’a secoué, et j’ai su alors que j’étais arrivé à destination. La lecture était fluide et facile. Et je pouvais sentir l’étrange picotement au milieu du front, comme une petite pression chaude. Avant cela, j’avais l’habitude de lire ici et là. Tant de livres spirituels ont inondé le marché qu’il est en quelque sorte naturel de se sentir submergé.
Maintenant, je suis ouvert à l’apprentissage. Peu à peu, j’ai commencé à me sentir de plus en plus humble. À chaque fois que je rencontre un message Facebook contradictoire et que j’avais cette envie irrésistible d’y répondre, je m’arrêtais, je réfléchissais et je passais mon tours en laissant le débat aux autres. Si l’univers n’a pas de fin, il ne cesse de s’étendre, qui suis-je alors pour tout savoir? Convenez que je ne saurai jamais tout, je vieillirai et mourrai avant d’avoir atteint la sagesse. Mais bon, je suis un étudiant et je ne cesserai jamais d’apprendre.
Ma leçon? J’ai appris à être sélectif, très sélectif dans tout ce que j’absorbe. En refusant constamment d’écouter à ma voix intérieure, je l’ai en quelque sorte repoussé. Je crois que je suis une particule infime de Dieu et j’entraîne ma voix intérieure à me faire confiance à nouveau avec ses connaissances.
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